Validation d’une note de plaidoyer sur la mise en place des textes d’application du code de l’eau au Burundi

Validation d’une note de plaidoyer sur la mise en place des textes d’application du code de l’eau au Burundi

Une note de plaidoyer sur la mise en place des textes d’application du code de l’eau a été validée le vendredi 14 Octobre 2022 à Gitega. C’était lors d’un atelier effectué à l’hôtel Tropitel de Gitega par le consortium des Organisations de la société civile du Domaine de l’Environnement et du Changement climatique (CODEC), dans le cadre du Programme d’Appui à la Société Civile au Burundi (PASCB) DUKURIREHAMWE. Ce programme est mis en œuvre par Care, Action Aid et REJA sur un financement de l’Union européenne. Cette note permettra de plaider en faveur du fonds national de l’eau pour faciliter de régler les problèmes qui hantent les sources en eau et assurer leur gestion de façon rationnelle et durable ».

 

Les organisations de la société civile agissant dans le domaine de l’environnement et la lutte contre les effets néfastes du changement climatiques ; CODEC, ont constaté qu’il y’a des textes d’application qui ne sont pas encore mis en place concernant le code de l’eau, bien que ce dernier soit en vigueur depuis le 26 Mars 2012. Par conséquent ; elles ont eu l’idée de s’unir avec pour finalité d’apporter leur contribution en ce sens, comme nous l’affirme Ir Innocent BANIGWANINZIGO, responsable de CODEC : « Nous avons constaté que ce code est là depuis près de dix ans et qu’il y’a des textes d’application qui ne sont pas encore miseen place. Alors ; nous nous sommes mis ensemble pour donner notre contribution notamment en ce qui est de la mise en place des textes d’application relatifs à la mise en place du fonds national de l’eau à travers lequel pourront se régler toutes les questions relatives à la protection, la gestion et la conservation de cette ressource » déclare-t-il.

Ir Innocent BANIGWANINZIGO, responsable de CODEC ©Akeza.net

 

Avantages de cette note de plaidoyer validée !

La validation de cette note de plaidoyer sur la mise en place des textes d’application du code de l’eau, au cours de cet atelier qui a vu la présence des représentants des ministères, institutions sectorielles, des organisations nationales et internationales, ainsi que le secteur privé tous œuvrant dans le domaine de l’environnement et changement climatique ; servira conséquemment aux organisations de la société civile engagées dans le secteur de l’environnement ; elle permettra de plaider auprès des décideurs à l’avantage du fonds national de l’eau au Burundi. Ainsi, ils pourront apporter leur contribution et aider à relever le maximum de défis liés à la gestion rationnelle et durable de l’eau.

Bosco NDAYISHIMIYE, expert consultant en population-développement et en gestion durable de l’environnement ©Akeza.net

Dans sa présentation portant sur le projet de mise en place des textes d’application du code de l’eau au Burundi ; Bosco NDAYISHIMIYE, expert consultant en population-développement et en gestion durable de l’environnement a expliqué que ce projet est d’un atout immense pour la population Burundaise et les pays environnants : « Notre responsabilité est sans égal au niveau du continent. Quand nous élaborons un tel projet ; vous réalisez qu’il y’a moyen de faire profiter tous les autres pays du continent Africain. Le projet bénéficiera à la population Burundaise mais aussi à celle des pays environnants ; plus particulièrement les pays des bassins hydrographiques du fleuve Nil et du fleuve Congo ».

 

Pourquoi agir ?

Le Burundi possède des sources d’eau en abondance, cependant l’eau n’est pas une source inépuisable. Cette condition préalable à la vie et à toute sorte de développement sur terre vit sous une menace croissante partout dans le monde. Les répercussions pèsent de manière progressive et alarmante sur la vie humaine depuis quelques décennies et leur ampleur se dilate du jour au lendemain.

Face à l’inquiétude de voir les choses se détériorer ; les organisations civiles œuvrant dans le secteur de l’environnement embrassent la responsabilité et la nécessité d’agir ; afin de contribuer conjointement avec tous les acteurs du domaine à renforcer les traits du schéma d’espoir à l’horizon pour l’intérêt des générations actuelles et futures.

Parmi les grandes menaces aux ressources en eau ; on compte malheureusement certaines actions qui découlent d’une vigilance faible de l’homme lui-même. Parmi elles, on trouve la croissance démographique galopante, les aléas climatiques, l’intensification des activités agricoles, l’amélioration du niveau de vie, la pollution et beaucoup d’autres.

 

Africa BINTUNUMUKAMA