Tourisme : Le Burundi perd 3 places sur la Compétitivité des voyages et du tourisme

Tourisme : Le Burundi perd 3 places sur la Compétitivité des voyages et du tourisme

Image d’illustration.©DR

Le Burundi ne fait pas bonne figure dans le Rapport de l’indice de compétitivité voyage & tourisme publié tous les deux ans. Il occupe la 137ème place sur les 140 pays évalués avec 2,7 points sur 7 au niveau mondial. Pour améliorer ses scores, notre pays devra alors miser sur les NTIC et les infrastructures de service touristiques.

Le pays des tambours se place à la 137ème place selon le rapport économique mondial compétitivité voyage& tourisme de 2019, en recul de 3 places, soit un recul de -3% par rapport à celui de 2017(134ème place). Sur 14 indicateurs, le Burundi a bien amélioré ses scores par rapport à l’édition précédente dans 7 indicateurs notamment dans l’environnement des affaires, sureté et sécurité, ressources humaines et marché du travail, Priorisation des voyages et du tourisme, Ouverture internationale, Compétitivité des prix et infrastructure terrestre et portuaire. Mais aussi, il a marché en decrescendo en 7 indicateurs, dont la santé et l’hygiène, l’état de préparation aux TICs, la durabilité environnementale, les infrastructures de transport aérien, les infrastructures de services touristiques, les ressources naturelles et les ressources culturelles et voyages d’affaires.

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Et si notre pays développait les NTIC et les infrastructures de service touristiques ?

Les services en ligne et les opérations commerciales revêtent une importance croissante pour le classement T et T (Travel and Tourism) », révèle le rapport. C’est d’autant plus important que l’internet étant utilisé par exemple pour la planification des itinéraires et la réservation de voyages et des logements. Ce n’est pas alors étonnant de voir que les NTICs (Nouvelles Technologies de l’Information) devraient être maintenant tellement omniprésents et importantes pour tous les secteurs. A titre informatif, le Burundi occupe le 139ème rang avec une note de 1,7.  Il est en exæquo avec la RDC qui occupe la queue du peloton. Sont alors les entreprises et les particuliers interpellés à utiliser et à fournir des services en lignes pour se ranger aux marges à la mode et ne pas rester à la traîne.

 

Quant à l’indicateur des infrastructures de service touristique, le rapport montre que notre pays vient en dernière position avec 1,7 point. Cet indicateur tient compte de la disponibilité d’hébergements, de centres de villégiature et de lieux de divertissement de qualité. En plus de ces critères susmentionnés, il mesure également le nombre de chambres d’hôtel complété par l’étendue de l’accès à des services tels que la location de voitures et les guichets automatiques. Des services que l’on retrouvera souvent dans la capitale économique, Bujumbura, mais aussi en quantité insuffisante.

Pour rendre notre pays enviable aux touristes, des réformes doivent être menées, comme l’aménagement des sites touristiques, des bords des lacs etc. Ce ne sont pas les ressources naturelles qui manquent, il faut   juste savoir en tirer profit. C’est justement ce que d’autres pays qui s’en sortent le mieux font. Et la montée dans le classement du Forum Economique Mondial T&T suivra.

http://www3.weforum.org/docs/WEF_TTCR_2019.pdf

http://www3.weforum.org/docs/WEF_TTCR_2017_web_0401.pdf

 Arthur BIZIMANA