« Nous devons l’arrêter », « Nous devons le stopper! », «3 personnes pourront-ils y arriver? », « STOP, STOP, STOP! ». Ces mots repris sur les réseaux sociaux ont su attirer l’attention de pas mal de gens. Mais à vrai dire, de quoi s’agit-il ? C’est « STOP THE TEMPO », l’œuvre de Gianina Cãrbunariu, une auteure roumaine. Adaptée au théâtre par Freddy Sabimbona, directeur du festival Buja Sans Tabou et acteur -metteur en scène de la troupe Lampyre, STOP THE TEMPO sera jouée ces 1er et 2 février à Scott Bar. Il s’agira également de la deuxième pièce de la même auteure mise en scène par Freddy en plus de « Kebab » jouée en mars 2016 lors de la deuxième édition du festival « Buja Sans Tabou ».
« 3 personnes pourront-ils y arriver ? »
Peu d’artistes mais un travail bien pris au sérieux. STOP THE TEMPO sera interprétée par trois acteurs, deux filles et un garçon. Il s’agit de Laura Scheilla Inangoma, Claudia Munyengabe et Junkers Ntwari. Au fond cette pièce reflète la réalité vécue ici au Burundi et ailleurs. « Nous sommes tombés amoureux de cette pièce parce que bien qu’elle soit écrite au départ pour trois roumains, on a réalisé qu’elle avait beaucoup de point communs avec le Burundi. Ce sont ces jeunes qui aimeraient avoir un sens à leur vie, qui se questionnent sur leur quotidien et leur avenir. C’est cette jeunesse qui semble perdue ou qui manque de repère » nous raconte Freddy. Trouverons-nous des réponses à ces questions ? « L’objectif est de susciter le débat » nous dit Freddy.
Encore une fois, le théâtre toque à ta porte
Toujours dans la perspective du festival Buja Sans Tabou, le théâtre ira vers le public. L’histoire sera jouée dans une boite de nuit. « Je tiens à remercier le propriétaire de Scott Bar qui nous a permis de jouer dans leur bar. Nous jouons dans un nouveau lieu. L’histoire se déroule dans une boite de nuit et on n’était pas intéressé de recréer le décor d’une boite alors que l’on pouvait aller directement jouer dans une boite» remercie Freddy en passant.
Le rendez-vous est donc fixé, il ne reste qu’à aller voir ce que nous réservent ces talents burundais. L’entrée est fixée à 5000 Fbu.
Huguette IZOBIMPA