Me J.Claude Niyongabo,le consultant ©Akeza.net
L’Institution de l’ombudsman a organisé, ce mercredi 1er juin à Royal Palace Hôtel, un atelier de sensibilisation sur la problématique de la circulation routière .Cette initiative est appuyée par le programme de développement du secteur de sécurité(DSS).L’atelier se déroule du 1er au 03 juin.
Le chef de cabinet au bureau de l’ombudsman, Mme Thérèse Gakobwa indique que c’est suite à des sollicitations des associations des transporteurs ainsi que des observations et des enquêtes réalisées que l’institution de l’ombudsman a fondé son choix d’organiser une session de réflexion sur la question de la circulation routière.
Une enquête faite, ajoute-t-elle, par l’institution de l’ombudsman auprès de la police de la circulation routière montre que sur la période allant de 2014 au 1er trimestre 2016, la police de sécurité routière a enregistré 5360 accidents au total avec 200 morts et 2650 blessés. Au regard de ces chiffres, Mme Gakobwa demande à tout participant dans cet atelier d’apporter sa contribution pour résoudre cette problématique de la circulation routière.
Me J.Claude Niyongabo qui a exposé sur « Généralités sur la circulation routière » dit que la circulation routière est le symbole de la liberté mais aussi le développement socioéconomique. « La circulation routière permet le transport des marchandises nécessaire à l’économie. Elle permet également de désenclaver des régions et constitue un miroir qui reflète l’image du pays», précise-t-il.
Selon Elie Bigirimana, le Directeur du département chargé des fautes d’injustice et violation des droits de l’homme au bureau de l’ombudsman, le code de la route n’est pas respecté. « Il s’observe dans la rue des véhicules dont les plaques sont dissimulés ou détériorés .Des mauvais chargement, routes en mauvais état, la non signalisation routière et les stationnements interdits s’observent encore alors que le code de la route l’interdit”, signale-t-il.
Les participants ont exprimé leurs inquiétudes par rapport à la violation du code de la route qui s’observe. L’article 356 du code de la route est l’un des articles qui sont violés. « Dans la plupart des fois quand on emmène à l’hôpital quelqu’un qui a eu un accident routier, les médecins exigent d’abord une certaine caution alors que l’art 356 stipule que le gouvernement met en place au sein des hôpitaux de l’Etat un service spécialisé chargé des secours et des soins des accidents de la circulation», relève Jérôme Ndiho.
Cet atelier a vu la participation de tous les intervenants en matière de la circulation routière.
Alexandre NDAYISHIMIYE