Photo d’illustration ©DR
Un collègue, un voisin, un membre de la famille ou vous-mêmes, vous avez sans doute connu un fumeur dans votre vie que vous aimeriez voir arrêter de fumer. Arrêtez de les effrayer avec des messages sur les dangers et les risques, ils en savent bien plus que vous ne le pensez. Alors que la sensibilisation à l’arrêt de fumer est au rendez-vous en ce mois de novembre, la situation au Burundi semble avancer à pas de tortue.
La plupart de grands fumeurs confirmeront les moments clés de fumer : le matin sur la cuvette des toilettes, après avoir pris son repas et le soir avant de dormir. Mais pour des fumeurs dépendants, chaque occasion est bonne pour fumer. Il est difficile d’arrêter de fumer en dépit des patchs, des médicaments et des cigarettes électroniques. C’est à se demander s’il y a une méthode efficace pour arrêter de fumer !
« De 3 paquets par jour à un seul paquet par jour, il y a du chemin. J’essaie depuis environ 5 ans d’arrêter de fumer mais je n’y suis pas encore arrivé. Je me sens mal quand je vois un enfant commencer à fumer. Je sais à quel point c’est dur d’arrêter même quand la volonté y est » nous raconte Raoul âgé de 32 ans, fumeur depuis qu’il en a 15.
D’après des études menées dans certaines provinces du Burundi et des études de thèses de doctorat en médecine, environ 1/5 de la population burundaise fume le tabac, soit 18 à 20% de la population.
Les mêmes études révèlent que sur cinq personnes hospitalisées, deux le sont à cause des conséquences du tabac et 20% des décès sont liés directement ou indirectement aux maladies entraînées par le tabac.
Cependant, le meilleur moyen d’arrêter est « d’avoir la volonté et de s’y mettre vraiment en se fixant par exemple une date précise, mais aussi en diminuant progressivement le nombre de cigarettes par jour » conseille Cédric qui fut fumeur dépendant.
Miranda AKIM’