Les mannequins burundais sont nombreux et font briller les couleurs du Burundi sur les passerelles du monde entier. Parmi eux, Sarah ISHIMWE, une jeune mannequin burundaise résident en Belgique. À 22 ans, Sarah a déjà défilé pour des marques prestigieuses telles que Dior, Valentino ou encore Dolce Gabbana. En 2020, elle est arrivée dans le monde du mannequinat et depuis, elle sillonne avec fierté les « Fashion Week » de toute l’Europe, faisant ainsi la fierté du Burundi à l’étranger.
Mannequin, un peu par hasard !
Si Sarah ISHIMWE s’impose par sa candeur, sa personnalité pétillante et un sourire à décrocher les étoiles, la jeune femme ne se destinait pas à une carrière de mannequin. C’est un concours de circonstances qui va l’amener à faire carrière dans ce métier. « Cela fait deux ans que je fais du mannequinat. J’ai été repéré par le manager d’une amie lors d’un anniversaire. Il m’a fait une offre, et j’ai voulu tenter pour voir ce qu’il en était. Et c’est ainsi que j’ai commencé. J’ai fait mes premiers pas en défilant pour la marque Valentino. Puis sont venus Dior, Dolce Gabbana et bien d’autres », raconte la jeune femme.
Avec son entrée dans le mannequinat, c’est un tout nouveau monde qui s’est ouvert à elle. Un univers différent de celui qu’elle avait connu auparavant. Qu’à cela ne tienne, Sarah ISHIMWE est déterminée à faire valoir les beautés burundaises. Elle a, à son actif, près d’une dizaine de défilés (Dior, Valentino, Dolce Gabbana, Palm Angels, Port 1961, A.P.C), une couverture de magazine (Collectible Dry 2023), une campagne de pub (Viktor & Rolf 2022) et des éditoriaux (H.C Modernity 2023 / Vogue Ukraine 2020).
Un beau palmarès pour une jeune femme qui n’avait pas rêvée de devenir mannequin.
Quand la beauté rencontre la rigueur
Dans le domaine de la mode, tout n’est pas toujours rose. Loin du faste et du glamour que l’on perçoit de l’extérieur, ce métier exige du sérieux et de la rigueur, si l’on veut faire carrière. Néanmoins, pour Sarah, il est possible de se faire une place. Avec une vision claire de ce que l’on veut accomplir, de la détermination et du travail, il est possible d’atteindre les sommets et connaitre la gloire. « Avant de se lancer dans le mannequinat, il faut savoir jongler avec des horaires peu commodes. Il faut s’habituer aux séances photos de nuit par exemple. De plus, les mannequins peuvent avoir plusieurs contrats rapprochés les uns des autres, mais également ne pas en avoir pendant un certain temps. Il faut donc se montrer patient, persévérant et être prêt à tout moment », confie-t-elle.
Il est évident que le métier de mannequin exige une force mentale et psychologique pour s’accommoder de ce train de vie. Comme quoi, il ne suffit pas d’avoir un joli minois pour réussir dans le mannequinat.
Marcher vers la gloire
Partir d’un monde dans lequel l’on n’est rien ni personne vers un univers de célébrité et de succès est un rêve pour certains et une réalité pour d’autres. Sarah ISHIMWE rêve de frôler tous les podiums du monde. « Le métier de mannequin est une aventure qui comporte des risques, mais il peut aussi bien se solder par un succès fulgurant et une célébrité planétaire. Je me vois plus expérimenté avec un grand nombre de défilés et de campagnes à mon actif. Je souhaite voir le mannequinat du Burundi contribué au développement de notre pays », dit-elle.
« La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter ». Cette phrase, de Mère Teresa, résume la vision de la jeune Sarah ISHIMWE sur son avenir dans ce métier. Un chemin qu’elle commence, à peine, et que l’on espère la voir parcourir jusqu’à la gloire
Lorry Cybelle GAPFASONI