Ayant appris à chanter en imitant d’autres divas de la musique internationale en l’occurrence Céline Dion, Beyoncé, Rihana… Meili tient à tout prix se faire un nom dans l’industrie musicale burundaise. Elle a décidé de foncer droit vers une carrière musicale en produisant ses propres chansons. Lors de l’émission « Parole d’artiste » du 04 novembre 2021 sur AKEZA WEB TV, Meili a révélé qu’elle compte dédier toute sa vie à la musique. Découverte.
Doper sa foi pour réussir
De son vrai nom Merveille MUGISHA, Meili aimait chanter depuis toute petite. «J’ai commencé à chanter à la maison, parfois même en salle de bain en reprenant les chansons des autres », dit-elle.
Par après, Meili commence à chanter dans les karaokés et elle était très appréciée par le public, comme elle l’affirme. « Les gens venaient me voir et m’encourageaient à produire mes propres chansons. Ça m’a donné du courage de voir que moi aussi je peux le faire », raconte-t-elle.

La chanteuse Meili, présentant officiellement le clip de son nouveau morceau intitulé « Arabesha » à l’Arena Club. ©Akeza.net
Pour Meili, la musique c’est avant tout le business. Et côtoyer la musique aux études n’est pas pour elle un casse-tête. «Etudier, c’est le besoin fondamental de chaque personne. Nous avons tous grandi en ayant dans l’esprit que nous devons étudier. Et puis la musique c’est la passion. Donc tu dois te sacrifier pour quelque chose que tu aimes », indique-t-elle.
Néanmoins, ajoute-t-elle, cela ne signifie pas que la musique c’est juste s’amuser. « Ça procure aussi des sous quand tu fais bien d’une façon artistique et commerciale. Donc, c’est comme tout produit qu’on peut mettre sur le marché qui peut être acheté par différentes personnes », dit elle.
Cerise sur le gâteau, Meili a la chance de parler différentes langues dont le kirundi, le français, l’anglais, le chinois et le kiswahili. Avec les études, ça lui aide à se tenir debout dans sa carrière. « Les langues me facilitent la tâche quand il faut discuter avec différentes personnes pouvant me sponsoriser. De plus, l’école est très importante pour toute personne qui s’est consacrée à la musique », précise-t-elle

La chanteuse Meili, présentant officiellement le clip de son nouveau morceau intitulé « Arabesha » à l’Arena Club. ©Akeza.net
Quant à l’image de la femme dans l’industrie musicale burundaise, Meili trouve que la chanteuse burundaise est mal vue dans la société comme c’est le cas dans certains domaines.
«Quand tu es une femme, on te voit sous une autre image ce qui demande que dans la vie quotidienne tu te démarques pour masquer cette image qu’on a tendance à te coller. Du coup, tu dois essayer de faire ce que les autres ne font pas », dévoile-t-elle.
Une chanteuse philanthrope
Meili veut aller plus loin. « Je me vois un jour représenter le Burundi au niveau international, participer aux « BetterAwards » et être en compétition avec des grandes stars internationales. Donc c’est la vision que j’ai et sur laquelle je travaille à fond », lance-t-elle.

La chanteuse Meili, à l’intérieur du magasin Inashaza. ©Akeza.net
Meili projette user de ses talents pour se lancer à l’aide des nécessiteux. Elle affirme qu’elle est très choquée par la vie que mènent les enfants de la rue.
« Comme je suis sûr que si je travaille dur dans ma carrière je vais gagner de l’argent. Et avec cet argent que je vais gagner, je vais aider les indigents. Comme ça ceux qui ne me connaitront pas grâce à la musique vont me connaitre à travers mes aides », conclut-t-elle.
Melchisédeck BOSHIRWA