L’ONU-Femmes a reçu un montant d’un million USD pour ses initiatives de l’année 2022

L’ONU-Femmes a reçu un montant d’un million USD pour ses  initiatives de l’année 2022

Alors que l’ONU-Femmes s’apprête à lancer ses nouveaux projets pour l’année 2022, l’organisation va bénéficier d’une enveloppe d’un million de dollars américains pour ces derniers.  Ce financement sera octroyé par « Le Fonds pour la consolidation de la Paix (PBF) » et le « Women’s Peace and Humanitarian Fund (WPHF) ».

L’annonce a été faite le jeudi 24 février lors d’un atelier de lancement des projets de ONU-Femmes au Burundi en présence du Directeur Régional de ONU-Femmes pour l’Afrique de l’Est est du Sud, du représentant du Ministre de l’Intérieur, de Gouverneurs de provinces, du représentant de l’American Friends Services au Burundi, des élus locaux et de représentant d’associations locales.

« Les 2 fonds que nous sommes en train de partager avec vous, sont des fonds des Nations Unies. Le PBF, créé en 2005, appuie des initiatives relatives aux femmes, aux jeunes et aux vulnérables au Burundi depuis 2007. Des initiatives qui ont contribué à la consolidation de la paix, à la prévention et à  la résolution des conflits. Le WPHF est quant à lui actif au Burundi depuis 2016 », a dit Mme Jennet KEM, Représentante Résidente de ONU-Femmes au Burundi.

Mme Jennet KEM, Représentante Résidente de ONU-Femmes au Burundi ©Akeza.net

Elle a par ailleurs félicité tous les donateurs et tous ceux qui contribué à alimenter ces fonds. Elle n’a pas oublié de remercier les partenaires de mise en œuvre travaillant avec ONU-Femmes dans l’application effective des différentes initiatives, en mettant un accent sur le rôle prépondérant que joue le Ministère de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de  la Sécurité Publique dans l’accompagnement et l’aide à la mise en œuvre de chacune des initiatives.

Ces nouveaux fonds, répartis en fonction du domaine d’activité de PBF et WPHF, vont financer différents projets en faveur du leadership des femmes dans la capitalisation de la paix, l’action humanitaire, la cohésion sociale et la résilience économique au Burundi.

Ainsi PBF financera les initiatives liées au projet « Connecter le global au local », soit renforcer le leadership des femmes pour la localisation de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur « Femmes, paix et sécurité qui  touche les  7 provinces d’intervention  à savoir Bujumbura Mairie, Bujumbura, Gitega, Rumonge, Cibitoke, Bubanza et Makamba.

Il vise aussi à renforcer les capacités des acteurs à travailler sur la prévention et la résolution des conflits, l’élimination de la violence contre les femmes, le renforcement de la résilience économique des communautés en tirant profit des institutions nationales, de la banque des femmes et  de la banque des jeunes.

De son côté, WPHF travaillera avec les organisations de la société civile et les organisations des femmes dans des initiatives génératrices de revenu (IGR).

Albert NDUWIMANA, directeur de la formation patriotique au Ministère de l’Intérieur ©Akeza.net

« Ce fond va soutenir les efforts des organisations des femmes, des organisations de la sociétés civile (OSC) en matière de femme, de paix ou d’action humanitaire. Le montant reçu permettra d’aider les OSC à mettre en œuvre des initiatives de développement notamment, soutenir les initiatives de relance économique des femmes groupées en coopérative (IGR) dans les provinces de Muyinga, Kirundo et Bujumbura. », a fait savoir Albert NDUWIMANA, directeur de la formation patriotique au Ministère de l’Intérieur

Par ailleurs, ces projets pourront  atteindre  12.500 femmes bénéficiaires, 200 femmes dirigeantes au niveau national, 1000 hommes et garçons choisis comme des champions de la masculinité positive. Ils visent également à toucher indirectement plus de 30.000 ménages comptant environs 50.000 enfants.

Jennet KEM, Représentante Résidente de l’ONU-Femmes au Burundi, apprécie le travail important des partenaires de mise en œuvre et les encourage à travailler pour atteindre les objectifs fixés. « C’est sur base de ces résultats que nous réussissons à mobiliser d’autres fonds », dit-elle.

Elle lance un vibrant appel aux différentes parties prenantes, en particulier aux femmes et aux jeunes, en les incitant à continuer d’œuvrer pour que la paix soit une réalité dans les ménages et les communautés du Burundi.

 

Moïse MAZYAMBO