Après avoir réalisé un beau succès samedi 04 septembre 2021 face aux iles Seychelles par un score fleuve de 8 à 1, le Burundi a été battu mardi 07septembre sur le score d’un but à zéro par les îles Comores. Retour sur le périple dans l’océan indien.
Un coaching hésitant
Le Burundi a disputé mardi avec les Iles Comores son deuxième et dernier match amical. C’était également une préparation de la journée de la FIFA du mois de septembre 2021. Les hommes de Joslin BIPFUBUSA affichent un bilan de deux matchs très surprenant : une victoire facile contre une défaite annoncée dès le début de la rencontre.
Face aux îles Seychelles, une victoire écrasante. Les amateurs burundais du ballon rond retrouvent un sourire anticipé. Compte tenu poids de l’adversaire, la liesse n’est qu’illusoire. Les Intamba doivent se mesurer à une fulgurante sélection comorienne déjà qualifiée pour la CAN 2022.
Clin d’œil des journalistes de sports
Privée de son meneur Saido NTIBAZONKIZA,la sélection burundaise n’a cessé d’étaler ses failles. Sur un ballon tiré d’un coup franc tout près de la surface de réparation et mal apprécié par le gardien Jonathan NAHIMANA et sa défense, les Comoriens prennent le dessus.
« Nous avons remarqué que Mr BIPFUBUSA hésitait entre trois listes de départ et plusieurs systèmes différents. Quand nos joueurs avaient le ballon, c’était comme si la foudre leur tombait dessus. Ils le perdaient d’un coup alors que leur système de jeu consistait pratiquement en la conservation du ballon. Les Intamba ont perdu les pédales, croyant affronter le FC Barcelone « , ironise Patrick HARAKANDI, journaliste de sports.
Faut-il vraiment s’interroger sur le niveau du staff technique ? Composée essentiellement d’entraîneurs locaux en même temps dirigeants les matchs de clubs engagés dans le championnat national, la direction manifeste peu d’engouements à l’équipe nationale.
Saido NTIBAZONKIZA, capitaine de « Intamba mu Rugamba » ©DR
« Le sélectionneur principal Jimmy NDAYIZEYE n’a été, ni au Qatar ni aux Comores. Surement qu’il était concentré sur la préparation de la ligue des champions africaines qui débute ce weekend avec son Club Messager NGOZI. A-t-il été valablement remplacé », s’interroge notre collègue Wilson KWIZERA.Et de proposer d’embaucher un sélectionneur qui a un contrat unique avec la sélection. Le rêve reste permis.
Le Burundi nourrie toujours l’ambition de participer à la coupe du monde 2026. L’idéal serait de peaufiner à temps les automatismes entre nouveaux et anciens joueurs mais aussi miser sur les prochaines échéances dont les éliminatoires de la 7è édition du Championnat d’Afrique des nations d’Algérie en 2023 ainsi que la coupe d’Afrique des nations qui aura lieu en Côte d’Ivoire en 2023.
Melchiade NKESHIMANA