Le Burundi s’est joint au monde entier, ce lundi 3 mai, pour célébrer la Journée Internationale dédiée à la Liberté de la Presse. Des professionnels des médias se sont rassemblés à la maison de la presse de Bujumbura pour cette journée. La ministre de la communication était présente et se réjouit de la position du Burundi en ce qui est de la liberté de la presse.
Selon Marie Chantal Nijimbere, ministre de la communication et des médias,la liberté de la presse est une réalité au Burundi même si des défis ne manquent pas.
»Le Burundi célèbre cette journée au moment où ceux qui nous observent ont reconnu que des réalisations importantes ont été faites en matière de promotion de la liberté de la presse, faisant passer notre pays de la 160e position en 2019 à la 147e position en 2020″, a fait savoir la ministre de la communication.
Du côté des professionnels des médias, on reconnaît aussi des améliorations. Ils espèrent que les choses vont continuer d’aller de l’avant comme l’a affirmé Onésime Harubuntu, président de l’association burundaise des radiodiffuseurs.
»Cet espoir est beaucoup plus rassurant, car le gouvernement a déjà montré la volonté de travailler avec les médias en traçant la ligne pour pouvoir réouvrir les radios qui avaient été suspendues en 2015. Ici, nous félicitons tous ceux qui ont contribué pour que la radio Bonesha FM et le journal Iwacu puissent encore jouir de leur liberté d’informer pour le bien de la population », a-t-il dit.
Les nouvelles promesses du président Évariste Ndayishimiye d’ouvrir l’espace médiatique et de réouvrir des médias suspendus ont fait que le Burundi gagne 13 places dans le classement mondial de la liberté de la presse établi chaque année par Reporters Sans Frontières .
Alain Majesté BARENGA