La Contribution Déterminé au niveau National (CDN) : une réponse aux dangers du réchauffement climatique

La Contribution Déterminé au niveau National (CDN) : une réponse aux dangers du réchauffement climatique

Organiser la riposte face aux dangers du réchauffement climatique en mettant à contribution les Organisations de la Société Civile (OSC) œuvrant dans le secteur de l’environnement et du réchauffement climatique. Tel est l’objectif de la note de plaidoyer de Contribution Déterminé au niveau National (CDN) 2e génération validée par les OSCs réunis au sein du CODEC (Consortium des OSC dans le domaine de l’environnement et le changement climatique). Cette note de plaidoyer a été présenté le 11 août 2022 lors d’un atelier qui s’est tenu à Gitega.

 

Limiter les dégâts au plus vite

Lors de la 21e conférence des parties (COP21) et la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique tenue à Paris en 2015, le Burundi a pris des engagements devant la communauté internationale pour contribuer à la lutte contre les effets du changement climatique à travers la Contribution Prévu Déterminée au niveau National (CDN) (Accord de Paris). Ce document stratégique détermine les actions à mettre en place pour lutter contre les effets du réchauffement climatique et protéger l’environnement.

L’accord de Paris prévois que les pays signataires procèdent à une revue de la CDN tous les 5 ans. Cela pour savoir répondre de manière efficace aux différentes variations et différents changements dans l’évolution de la situation climatique dans le monde.

Le réchauffement climatique est une réalité qui s’est généralisé sur l’étendue de la planète. Le Burundi n’en étant pas épargné. Les récentes pluviométrie inégale et les variations thermique en sont un bon exemple. En effet, le Burundi est à l’heure actuelle 13e pays le plus vulnérable au changement climatique et le 16e pays le moins préparé au titre des mesures d’adaptation et d’atténuation.

Des participants à l’atelier de validation de la note de plaidoyer de Contribution Déterminé au niveau National (CDN) 2e génération ©Akeza.net

Il est, aujourd’hui, impérieux de rassembler tous les intervenants en vue de mobiliser les ressources humaines qualifiées, techniques et financières pour que les communautés burundaises soient résilientes aux effets du changement climatique. Cela se conjugue notamment par la mise en place de texte de loi.

La réduction d’émission de gaz à effet serre, la mise en place d’une agriculture responsable de l’environnement, la protection des écosystèmes et la gestion responsable des déchets domestiques et industrielle sont les points pour lesquels le gouvernement et les OSCs devront travailler pour limiter les effets du réchauffement climatiques et permettent une meilleure résilience des communautés burundaise face à ce défi du siècle.

 

Un travail de tous pour tous       

« Contrairement à la croyance populaire, le réchauffement n’est pas une question réservée aux dirigeant politiques ou au gouvernement. Lutter contre ses effets est l’affaire de tous », dit Ir Alphonse POLISI Msc, Agri-environnementaliste à l’OBPE. Les OSCs ont un réel rôle à jouer dans la mise en œuvre des politiques de lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l’environnement. Contribuer à l’élaboration des lois y relatif et à l’accompagnement du gouvernement dans leur application devra être la priorité des OCSs œuvrant dans ce secteur.

Ir Alphonse POLISI Msc, Agri-environnementaliste à l’OBPE ©Akeza.net

Les OCS devraient également travailler en synergie pour une meilleur coordination des actions à mener, en mettant en place des coalitions multidisciplinaires de tous les acteurs du secteur. Les OCSs devraient également aider dans la mise en place d’un meilleur mécanisme de suivi et évaluation des politiques mise en place, comme l’indique le Professeur Jean-Marie SABUSHIMIKE, expert en environnement, prévention et gestion des catastrophes.

Professeur Jean-Marie SABUSHIMIKE ©Akeza.net

La note de plaidoyer sur la Contribution Déterminé au niveau National (CDN) 2e génération, qui s’adresse au gouvernement mais également à toutes les parties prenant dans la lutte contre le réchauffement climatique, milite donc pour une mise en place rapide et effective des politiques proposé par la CDN car il y a urgence. Le Burundi devra accélérer le processus pour éviter les catastrophes qui menace le bien être des burundais et des habitants de la planète.

 

Moïse MAZYAMBO