Par Béni NKOMERWA.
Gitega est le « coin » d’origine de beaucoup d’artistes musiciens du Burundi. Gitega, « le centre » du Burundi d’apres ceux qui aiment cette ville ( sans besoin de mésurer vraiment). La musique y est une passion pour ceux qui la joue, pour ceux qui l’écoutent. chanter, danser ou tout simplement écouter fait partie de la vie de chaque jour. le soir dans tous les quartier, les jeunes et les « vieux » se regroupent autour d’un verre ( disons d’une primus « kieri ») dans les nombreux bistrots qui pillules dans l’ancienne capitale du Burundi ( a l’époque du royaume). sur chaque avenue l’on trouve un cabaret, un motel, un guest house, …Une vraie ville touristique.
Pour parler de la musique de Gitega, nous dirons qu’elle est fortement dominée par le reggae. Ce que regrette un peu Nadège Slagmugler, Coordinatrice de l’Alliance Française de Gitega. Une Institution Culturelle en pleine réhabilitation actuellement. « Les artistes sont comme obligés à tous jouer du reggae » se plaint-elle. Pourtant il existe des talents, qui pourraient bien chanter autre chose que la paix, la guerre, … et sur d’autres rythmes que le reggae. Gitega est la ville du reggae au Burundi, la ville des dread locks, la ville des Rastas. Le band LION STORY qui défend fièrement le drapeau « gitegien » et meme burundais partout où il passe en est la preuve. D’autres groupes tels les BBR « Benshi Bagona Rimwe » connus grace a leur cultissime « Ama Systeme », les rappeurs d’une nouvelle génération du crew Wakali Gangsters, le groupe de reggae INKEBUZO, des rappeurs solo tels REY SHIM, INNOCENT, BROWN-SAY, des reggae men solo telks AMPERE VALERE, JONATHAN, d’autres boys band de rappeurs tels Best Friends, Young Boys, et beaucoup d’autres… Pour parler de talent, le talent est! N’oublions pas la crème féminine qui n’est pas à négliger, leurs déterminations malgrès les interdictions des parents et les moqueries des « gens » qui les traitent de « mal éduquées » ne nous le permettant pas. Citons en passant celle qui nous a dit être décidé à detroné Chanella, ESTI’BABY. Bonne chance grande dame!
Gitega dit : « Tiens toi bien, Bujumbura! » Les seuls deux studios d’enregistrement sur place n’ont pas encore la qualité de ceux de Bujumbura, les salles de concert non plus, mais demain promet d’être meilleur…
Plus de détails dans « SALON CULTUREL » sur la RPA 93.7mhz et 107.1mhz ce vendredi 21 Mai 2011 à partir de 22heurs. Les sons et interviews de Gitega.
yep that’s my city.
la différence avec buja c’est qu’on est plus modeste et patriote.
Sinon pour le style il faut s’adapter, si le public demande du reggae il faut jouer du reggae c’est tout (ou partir ailleurs)
je ne suis pas du tout d’accord. Ngozi est la 2eme ville musical bien que les artistes de Ngozi restent dans l’ombres. dernièrement j’ai fait une petite enquête perso, Ngozi a 3 studio capables de concurrencer les studios de Bujumbura plus une qui sort la musique live. Les artistes tourne au tour de cent dans la ville de Ngozi sans parler de ceux des communes. Ils font presque toutes les styles connue par les burundais, et sont aimés par les gens. Bien sur la majorité des artistes font du Rap mais ils y a des rasta tel que Saïd Brazza, Intwari boys, le zouk commence a prendre une place avec des musiciens comme Masterland plus aimé par les filles, le ragga tone, ……….. please faite un petit sot a Ngozi et vous me direz que « Kugasaka ka inarunyonga ariho hakabiri »