EAC : Les hommes d’affaires réclament un climat d’affaires plus propice

EAC : Les hommes d’affaires réclament un climat d’affaires plus propice

 

Réunis vendredi 16 Juin à Kampala pour la 18ème assemblée générale annuelle du Conseil des affaires de l’Afrique de l’Est (EABC), les hommes d’affaires de l’EAC ont réclamé de la part des gouvernements de la sous-région un climat plus propice pour les affaires. Une requête qui revêt une grande importance vu les défis auxquels fait face le milieu des affaires.

Lors de cette assemblée générale annuelle de l’EABC, les hommes d’affaires ont soulevés le fait qu’il était important que le conseil travaille en association avec les gouvernements dans la résolution des problèmes liés au climat des affaires dans la sous-région. C’est du moins ce qu’affirme Moses Ogwal, responsable de la politique et du plaidoyer de la Fondation du secteur privé en Ouganda.

Après une année 2016 qui a vu la croissance africaine enregistrer l’un de ses plus faibles taux, l’année 2017 semble annoncer une remontée de la croissance. Cependant cette récente remontée est loin d’arranger ceux qui font des affaires dans la sous-région. En effet, selon M. Onapito Ekomoloit, directeur des communications et des affaires commerciales chez Nile Breweries (Ouganda), le plus grand problème c’est le ralentissement de l’économie.

Il est important de noter que malgré une croissance économique en légère hausse (elle devrait atteindre 2,6%  selon le rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale d’avril 2017), la reprise reste encore faible. Sans compter le fait que la croissance économique devrait être supérieure à la croissance démographique. Le fait étant qu’à cause d’une forte croissance démographique, les efforts visant à stimuler l’emploi et à réduire la pauvreté sont entravés.

Les récents défis mondiaux en matière économique ont poussés les pays à se centrer davantage sur les questions de souveraineté que sur les problèmes régionaux. Conséquence, les hommes d’affaires font face régulièrement à plusieurs problèmes, entre autres les barrières non-tarifaires.

Pour pallier à cela, il faudra que le secteur privé s’engage avec les gouvernements dans l’instauration d’un environnement commercial propice en réduisant le coût des affaires dans la région. Et Mr Omar de déclarer : «Nous continuerons à nous engager avec les membres grâce à une communication et un dialogue cohérents et déterminés dans tous les pays partenaires de l’EAC et à élargir notre communication des réalisations afin de garantir que les membres sont pleinement informés du travail de l’EABC».

 

Moïse MAZYAMBO