Célébration de la journée internationale de l’alimentation : Le Burundi a encore un pas à franchir

Célébration de la journée internationale de l’alimentation : Le Burundi a encore un pas à franchir

Photos d’illustration.©DR

Alors que le monde célébrait la journée internationale de l’alimentation ce 16 octobre 2016, au Burundi  les rapports de certains organismes internationaux  œuvrant dans ce secteur comme la FAO et UNICEF montrent que le Burundi est encore en arrière, d’après les propos du nutritionniste Athanase Ntiyanogeye dans un entretien qu’il a accordé à la radio Isanganiro. Il précise également que des maladies liées à la mauvaise alimentation persistent.

Selon Athanase  Ntiyanogeye, les groupes vulnérables sont  surtout les enfants qui souffrent de kwashiorkor et les femmes enceintes qui souffrent de l’anémie. En général, dit-il, on ne pourrait pas parler d’une bonne alimentation au Burundi au moment où les experts de la FAO, de l’OMS et d’autres organismes qui aident le Burundi dans ce secteur comme UNICEF montrent qu’en 2015 – 2016, les burundais qui parviennent à accéder à une alimentation saine sont aux environs de 32%.70% des burundais  consomment les aliments d’une seule catégorie alors qu’il en est prévu trois. 30% ne consomment que deux catégories ou plus. Environ 50% des enfants de moins de cinq ans souffrent d’une mal nutrition chronique.

A cela, indique Athanase Ntiyanogeye, le gouvernement devrait apprendre à la population à produire en fonction des nécessités mais aussi les aider à l’accès aux suppléments nutritionnels comme la bouillie de soja, du sorgho et de maïs.

Au Burundi, cette journée sera célebrée le 18 octobre sous le thème « Le climat change, l’alimentation et l’agriculture aussi ».

 

Alexandre NDAYISHIMIYE