Les actrices de la pièce «Les Monologues du vagin».©Photo:Akeza.net/Armand Nisabwe
Le festival Buja sans tabou qui en est à sa deuxième édition bat le plein. Hier soir, un cocktail d’ouverture marquait le début des représentations qui viennent faire suite aux formations en cours depuis la semaine dernières. 3 jeunes actrices burundaises en ‘’mvutano’’ (accoutrement traditionnel de fête pour les femmes burundaises) ont présentées la pièce «Les Monologues du Vagin». Je sais vous sursautez mais vous avez bien lu, vous ne rêvez point !
Imaginez ‘’le vagin’’ qui se raconte entre ses plaintes, ses rêves, ses bons et ses mauvais jours, ses réclamations, ses exigences, son intimité et tout se qui se murmure à petite voix à son propos. Imaginez tout cela repris à haute voix, l’air sûr et serein, par trois jeunes burundaises, devant des ambassadeurs, des hommes d’affaires, des gens du théâtre et autres amateurs de l’art théâtral. On l’a bien dit BUJA SANS TABOU est un festival où on l’ouvre (la bouche…la gueule ?).Bienvenu dans « Buja sans tabou»…
Au début, le public suivait attentivement. Ensuite, c’est entre le rire et le gêne qu’ils suivaient les lamentations du « vagin ». Apres avoir assistée a cette représentation, on ne peut qu’avoir envie de voir la suite du festival tellement le symbole et le signal sont forts.
Et justement, les représentations sont en cours à l’IFB et au centre Jeunes Kamenge tous les jours jusqu’à dimanche soir , de 15h-18h, soit deux pièces de théâtres par par jour. Au menu, un certain nombre de pièces provocatrices telles que ‘’Et si jésus n’était pas Dieu’’ ou encore ‘’Je n’aime pas l’Afrique’’…
Vous nous en direz des nouvelles….
Landry MUGISHA /Armand NISABWE