Billy Scott IRAKOZE : de champion de natation à cadre sur le projet hydroélectrique de Jiji et Murembwe.

Billy Scott IRAKOZE : de champion de natation à cadre sur le projet hydroélectrique de Jiji et Murembwe.

Vous l’avez tous peut-être connu sur vos écrans ou dans les piscines locales et internationales de natation. Billy Scott IRAKOZE, est l’un des rares olympiens que le Burundi a connu et qui ont su gravé leurs noms sur la scène internationale du sport. De l’entente sportive de Bujumbura aux jeux olympiques de Rio de Janeiro 2016, en passant par différentes participations régionales et continentales, Billy Scott IRAKOZE a enregistré des statistiques impressionnantes pour sa première participation internationale. 

Spécialiste du 50m nage libre, Billy Scott, 27ans, 1.96 m, 74 kg, a fait 26.36 sec et occupé la 66e place sur les 85 concurrents, au classement général de RIO2016, dans cette discipline. Aujourd’hui, Akeza.net a rencontré Billy Scott IRAKOZE sur le chantier du barrage hydroélectrique de Jiji et Murembwe ou il est embauché. Au cours d’un entretien accordé à Akeza.net, cette ancienne gloire de la natation nous raconte sa transition.

 

Akeza.net : Qui est Billy Scott IRAKOZE ?

Billy Scott IRAKOZE : Billy Scott IRAKOZE, c’est un jeune burundais qui a représenté, à plusieurs reprises, le pays dans les compétitions internationales de natation. J’ai représenté le pays pendant environ 10 ans, de 2012 à 2021. Aujourd’hui,  Je suis membre de l’association des olympiens du Burundi. Je suis également Représentant des athlètes du Burundi. Comme boulot principal, je travaille dans la société CMC-ORASCOM qui exécute le projet de construction du barrage hydroélectrique de Jiji et Murembwe.

 

Akeza.net : Qu’est- ce qui t’as poussé à arrêter ta carrière de nageur professionnel? Problèmes de santé, l’école ou le travail ?

Billy Scott IRAKOZE : Je ne peux pas dire que j’ai arrêté ma carrière de nageur, non.  Jusqu’à présent je pratique ce sport mais pas au même niveau qu’avant. Quand j’ai terminé mes études universitaires, j’ai eu l’opportunité de travailler avec CMC- ORASCOM, à Matana, où cette société construit le barrage hydroélectrique de Jiji et Murembwe. Et donc, j’ai été obligé de quitter la ville de Bujumbura pour venir à l’intérieur du pays. Je descends seulement pendant les weekends, ce qui est un tout petit moment pour moi de m’entrainer. Par conséquent, il m’est difficile de m’entrainer avec les autres nageurs comme il le faut.

 

Akeza.net : Quel est ton travail quotidien d’aujourd’hui ? Penses-tu un jour revenir 100% dans la natation ?

Billy Scott IRAKOZE : Actuellement, je travaille principalement avec CMC- ORASCOM qui mène le projet hydroélectrique de Jiji et Murembwe. Je travaille en tant qu’assistant manager, dans le département de l’environnement et le sociale. Mais à côté de ça, je suis en train de préparer un projet d’encadrement des jeunes qui ont cette passion de devenir de grands nageurs professionnels dans l’avenir. Je suis déjà en contact avec les jeunes étoiles montantes dans la natation pour voir ce que je peux faire pour eux. Je peux dire que nous sommes ensemble et je serais toujours là pour eux.

 

Akeza.net : Un mot pour ces jeunes étoiles montantes dans la natation

Billy Scott IRAKOZE : Je connais très bien les défis auxquels ils font face. Je connais leur besoins parce que moi-même j’ai vécu ça. Ce que je leur demande actuellement, c’est de garder l’amour pour la natation et la discipline. De continuer à participer aux différentes compétitions en cours, parce qu’elles sont importantes. Ce sont ces compétitions qui ouvriront les portes qui permettent d’arriver là où moi je suis arrivé. Et pour quoi pas même me dépasser. Leur honneur sera aussi un honneur pour le pays. Les valeurs actuelles qu’ils développent dans la natation, ce sont celles qui traceront le chemin pour eux dans l’avenir. Du reste, nous les anciennes gloires, nous serons toujours à leurs côtés, selon les moyens.

 

Propos recueillis par Faustin BIRINDWA




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