Lorain Dikla RUGERINYANGE sur les passerelles ©Vogue Runway
Après quelques mois de vacances au pays, le jeune mannequin Lorain Dikla RUGERINYANGE a fait son retour sur les passerelles internationales. Le moins que l’on qu’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas chômé. Le transfuge d’« Umuderi Models Management » a participé à deux shows du Milan Fashion Week les 16 et 19 juin dernier.
Le premier show était celui de la collection de vêtements pour hommes printemps-été 2024 de Valentino (VALENTINO THE NARRATIVES SS24) qui s’inspire de l’idée de réexaminer le sens de la masculinité. Le message de la collection étant celui de l’espoir, du flair créatif et d’une réinvention des constructions masculines.
Le deuxième était celui organisé par le label de fashion ETRO Collection du défilé printemps-été 2024(THE ETRO SS24 MEN’S COLLECTION) qui a été présentée sous la direction créative de Marco De Vincenzo. Ce qui a inspiré la collection, c’est un livre rassemblant des interprétations anonymes d’allégories de l’iconologie de Cesare Ripa. Un livre découvert par De Vincenzo dans sa ville natale de Messine. Ces images allégoriques ont leurs racines dans le passé, mais elles agissent comme une porte d’entrée vers l’ici et maintenant et vers le cœur même de ce qui constitue la mode.
Et le troisième était le défilé de ce lundi pour la collection ZEGNA Spring/Summer 2024 du directeur créatif Alessandro Sartori, une présentation centrée sur le lin, à tel point que le lieu – Piazza San Fedele à Milan – était entouré de 192 balles de lin brut.
Pour sa part, Nyange Dikla est reconnaissant. Il l’indique sur sa page instagram, il a réussi à mettre des mots sur ce qu’il ressent.
« Dans le défilé de Valentino, j’étais le seul burundais, et j’en suis très fier. Je suis très heureux de travailler avec toutes ces grandes marques et je continue de travailler fort, pour me rendre fier et ce qui ont placé leur confiance en moi », a-t-il exprimé lorsque nous l’avons contacté.
Après Milan Fashion Week, le jeune natif de Jabe se dirigera cette semaine vers Paris pour travailler avec d’autres créateurs de mode pour la Paris Fashion Week.
Même si le mannequinat est l’enfant mal aimée des domaines d’art et développement au Burundi, certains jeunes, qui ont réussi à s’installer en Europe, continuent leurs périples et espèrent un jour devenir un repère pour leurs confrères restés au Burundi.
Bonne continuation à lui !!
Alain Pascal SIMBABAJE