Vue aérienne des champs de thé de Teza ©Akeza.net
L’agriculture burundaise semble s’être bien portée en 2017. En effet le Ministre de l’Agriculture, Mr Deo Guide Rurema, affirme que la mission d’assurer la sécurité alimentaire à toute la population burundaise par l’augmentation de la production agricole, animale et halieutique, la redynamisation de la recherche agronomique et zootechnique ainsi que la promotion de la transformation / conservation des produits agricoles, la réalisation de ces objectifs a été hautement satisfaisante. Le ministre se confiait à nos collègues de l’Agence Burundaise de Presse.
Plusieurs facteurs ont contribué à ce bilan positif de l’année 2017. Parmi ces nombreux paramètres nous pouvons citer : la mise à la disposition des intrants agricoles auprès des producteurs, l’augmentation des emblavures dans le cadre de la régionalisation des cultures, l’aménagement des bassins versants et végétalisation des courbes de niveau, l’aménagement des marais et plaines et l’augmentation de la production des cultures d’exportation. Mais également la redynamisation de la recherche agronomique, la promotion de la transformation des produits agricoles, la mise à disposition d’animaux d’élevage, la promotion de la pisciculture intégrée, l’accompagnement technique des producteurs et la construction des infrastructures.
Tous ces facteurs ont permis d’avoir des chiffres satisfaisant pour l’année 2017. En effet, selon Mr Deo-Guide Rurema, 45 738.8 tonnes d’engrais ont été distribués contre 46 015 tonnes prévues (soit 99.39%) et 8 520 tonnes de dolomie contre 9 105.55 tonnes prévues (93.56%) dans le cadre du PNSEB dans le domaine agricole. A cela s’ajoute, 83,019 tonnes de semences de maïs hybride sur 40 tonnes (207.5%) et 61 tonnes de semences de riz distribuées contre 66.5 tonnes prévues (92%), 119 635 rejets de bananier distribués sur 73 135 rejets prévus, soit un taux de réalisation de 163.5%, 536 000 plants fruitiers distribués contre 80 000 prévus, soit un taux de réalisation de 670%.
En ce qui concerne le secteur de l’élevage, 3 483 bovins ont été importés et distribués contre 2 500, 1 861 bovins diffusés à travers la chaîne de solidarité communautaire, 1 861 porcins distribués contre 580 porcins prévus, 2 300 poules distribués aux associations piscicoles dans le cadre de la pisciculture intégrée. Il y a eu aussi l’installation de deux sites piscicoles intégrés à Rukeco et Mugerero, la distribution de 15 000 alevins et l’insémination de 8 978 vaches contre 10 000 prévues, soit 89,78%.
Au cours de cette année 2017, 6 milliards de crédits ont été octroyés aux producteurs, 814 jeunes réinsérés dans les activités économiques, 26 218 ménages encadrés contre 11 900 prévus, 885 sites pilotes d’irrigation à petite échelle initiés et 55 000 kitchen gardens installés, a affirmé le Ministre Rurema.
2017 a donc était une année productive pour l’agriculture et l’élevage avec un bilan positif. De quoi redonner du baume au cœur des agriculteurs qui ont connu une année 2016 assez difficile.
Moïse MAZYAMBO