Quand l’amour nous tient! Ou Gloire à toi Gloria

Quand l’amour nous tient! Ou Gloire à toi Gloria
Gloria Gahimbare , écrivain burundaise (www.akeza.net)

Gloria Gahimbare , écrivain burundaise (www.akeza.net)

La littérature burundaise recouvre de belles perles éparpillées un peu partout sur l’étendu du globe terrestre,  parfois à des lieux difficiles à atteindre. Il y en a en France, aux U.S.A, au Canada et même au pays de Mandela comme Gloria Gahimbare à la fois chef d’entreprise et romancière, avec  qui on a eu un entretien depuis Le Cap en R.S.A

 

Alain: – Bonjour Gloria! J’aimerai qu’on parle un peu sur tes œuvres.

 

Gloria : – Hello Alain! C’est toujours un plaisir. Demande-moi de tout ce que tu veux savoir. Je suis dispo.

 

A: J’ai trouvé sur le net que tu avais publié un ouvrage. C’est depuis quand que t’exerce  l’art d’écrire ?

 

G: J’ai découvert mon talent en 2001 et en 2004,  je sortais déjà mon premier livret, La puissance de l’amour, chez  publibook.

 

A: Comment as-tu découvert ce talent?

 

G: Je n’ai jamais participé dans un quelconque concours. J’étais amatrice des romans d’amours tels que Barbara Cartland. Et  puis en étudiant la littérature africaine, j’ai remarqué qu’on ne parlait que des auteurs masculins, c’est là où mon idée d’écrire a pris naissance pour parier à cette carence de la féminité dans le monde de la littérature africain.

 

A:  Pouvez-vous me parler de votre livre  « La puissance de l’amour »? Est-ce votre unique livre ? Est-ce un roman, un recueil de poèmes ou de nouvelles?

 

G:  Puissance de l’amour est un roman qui relate l’histoire d’une jeune burundaise qui tomba amoureuse d’un jeune étranger. Après cette première œuvre, j’ai publié Ultime trahison, roman d’amour  aussi.

 

A:  L’amour vous inspire beaucoup apparemment. Comment vivez-vous votre passion au quotidien dans un pays anglophone?

 

G:   Qui y a-t-il de plus beau que l’amour? Ah oui, je suis plus inspirée par l’amour. Mais tu seras surpris d’entendre que je suis encore seule.

 

A:  Connaissez-vous quelques écrivains du Burundi? Les écrivains actuels ou une œuvre contemporaine burundaise.

 

G:  Oui, je connais certains comme Sibazuri avec ses pièces de théâtre que j’aimais lire avec passion, et bien sur Roland Rugero qui avait publié dans la même maison d’édition que moi. Publibook.

 

A:  Savez vous que Roland vient de sortir un deuxième roman , Baho? Comment vous sentez-vous dans un environnement anglophone vous qui êtes francophones? Comment faites –vous la promotion de votre travail? Les deux romans ont été publiés chez publibook?

 

G: – Félicitation à lui, c’est un grand pas des jeunes dans la littérature burundaise. C’est encourageant pour les autres (écrivains en herbe) qui sont derrière nous. Ce n’est pas facile de faire la promotion d’une œuvre écrite en langue française quand on est dans un pays anglophone. Je compte traduire mes livres. Je publie aussi mes œuvre sur mon nouveau blog amateursdesecritures.unblog.fr c’est d’ailleurs là ou j’ai publié mon second roman ultime trahison.

 

A: – Qu’est-ce qui vous a emmenez loin de tes terres? Pouvez-vous parler de vous en quelques lignes? De votre vécu et de vos aventures dans ce monde littéraire, de votre parcours  académique, voire professionnel?

 

G: Eh ben, je ne sais pas par ou commencer. Pour écrire, il faut des inspirations et des connaissances. Je pense que dans ce sens, c’est bien de s’ouvrir au monde et de connaitre les hommes dans toutes leurs différences. Ça c’est l’un des objectifs qui m’ont poussé à quitter mon pays. Je suis une femme comme les autres. Rien de spécial à dire sur mon compte. J’ai fait le lycée du lac là bas(Bujumbura), j’ai obtenu le diplôme des humanités générales et le diplôme d’Etat me permettant de continuer le cycle supérieur. A l’UOB (université officielle de Bujumbura), j’ai fait deux ans seulement et j’ai abandonné.

 

J’ai travaillé cinq ans dans l’action humanitaire internationale au Burundi dans l’ONG Africa Humanitarian Action. Ce qui m’a permis de faire connaissance de toutes les provinces du Burundi. Après j’ai passé quelques mois dans la presse écrite comme journaliste dans Ubuntu  lumière et j’ai occupé la position de caissière dans le forum national des artistes avant de prendre le nouveau départ vers d’autres horizons. Ici, en plus de mon art, je me suis lancé dans le cosmétique. J’ai ouvert un salon de beauté dont je m’occupe à plein temps. Voilà en quelques mots.

 

A:  Merci c’est bien résumé.

 

A : Et  vous êtes toujours au cap ?

 

G: -Oui, Toujours au Cap.

 

A : À la prochaine.

 

G : A plus Alain

 

Propos recueillis par Alain HORUTANGA

 




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