Mode : Ritha Marie-Ange Kundusenge partage son expérience au Swahili Fashion Week 2018

Mode : Ritha Marie-Ange Kundusenge partage son expérience au Swahili Fashion Week 2018

Je marche toujours sur différentes passerelles mais le sentiment n’est jamais le même. Pour la Swahili Fashion Week, j’ai eu un sentiment inexplicable », raconte avec joie Ritha Marie-Ange au sujet de cet évènement qui a rassemblé plus de 50 designers venus des différents pays. C’était du 30 novembre au 02 décembre 2018 à Dar-es-Salaam en Tanzanie. La jeune styliste et designer de 17 ans, nous raconte son expérience.

 

Swahili Fashion Week & Awards est le plus grand événement annuel de la mode en Afrique orientale et centrale offrant une plateforme aux créateurs de mode et d’accessoires originaires des pays swahili. « L’objectif étant de mettre en valeur leur talent, leur créativité et leur réseau avec la clientèle et l’industrie internationale de la mode. Ceci pour montrer dans cette région que la mode est une industrie créative et génératrice de revenus, tout en promouvant un concept made in Africa », a expliqué Ritha.

Durant les 3 nuits dédiées à la mode, Ritha -Directrice de Fashion House- a eu l’occasion de présenter sa collection « SALVIA ». Une belle expérience mais également une façon de faire la publicité de ses créations comme elle le raconte : « Quand chaque styliste présentait sa collection, on découvrait certainement par nos différences de conceptions ce qui rend l’Afrique belle. C’était aussi une occasion pour moi de faire la visibilité de mon travail en rencontrant différentes personnes telles que des ambassadeurs, des ministres, des acheteurs de créations, des photographes de mode, de nouveaux visages dans le secteur du mannequinat tanzanien, designers, presse, etc. »

De l’avenir pour l’industrie de la mode burundaise

La jeune styliste, Ritha estime que l’industrie de la mode burundaise a de l’avenir du moment où les stylistes prennent part le plus souvent à différents évènements de renommé. Elle a indiqué: « grâce à nos différentes participations, aujourd’hui les gens sont au courant qu’au Burundi il y a une industrie créative de mode qui se développe. Pour ce, nous devrions être fiers du niveau auquel nous sommes et persévérer pour réaliser nos rêves ».

Et de renchérir : « Là où j’étais, je me suis rendue compte que les stylistes se soutiennent. Il faut qu’on emprunte cette bonne voie qui sera la clé d’une meilleure croissance pour notre industrie ».

 

Fleurette HABONIMANA