Les jeunes burundais de la diaspora face à la nostalgie du pays…

Les  jeunes burundais de la diaspora face à la nostalgie du pays…

Les  jeunes burundais de la diaspora face à la nostalgie du pays

« Home sweet home »… Si tu t’éloignes de chez toi, à un moment ou à un autre, la nostalgie aura raison de toi…. Comment nos chers burundais de la diaspora font-il face au « mal du pays » ? Certains ont acceptés de s’ouvrir et Nos chers compatriotes burundais se trouvant un peu partout sur le globe nous ont fait savoir comment ils se démêlent de la nostalgie quand elle les prend…

 

« Je regarde des « home made » vidéo de mes petits frères et sœurs. Ça me rappelle l’ambiance qu’il y a à la maison et je me demande si c’est toujours ainsi en dépit de mon absence». Lynda en Chine.

 

« Mon vrai chez moi me manque tous les jours, surtout quand il y a quelque chose qui ne va pas. Quand ç’en est trop je vais au lit, je pleure puis je m’endors ». Christa au Canada.

 

« Quand c’est possible, je sors faire du jogging ou je regarde d’anciennes photos de famille». Chris aux Etats-Unis d’Amérique.

 

« J’écoute de la musique burundaise, je mets un peu de volume et je danse jusqu’à en suer ».Rodrigue, en Suède.

 

« Je vais dans un restaurant rwandais parce que c’est ce qui se rapproche de près du Burundi. Et là, il y a les plats burundais et rwandais et de la musique des deux pays. C’est très agréable». Fleury, en France.

 

« Je regarde les chansons de Tchandjo Amisi, Kidum, et autres, les photos de mon enfance, des fêtes telles que les baptêmes, les mariages et je me retrouve à rire tout seul». Loriel, au Canada

 

« Je me fais des plats typiquement burundais. Je cuisine en écoutant les musiques traditionnelles». Liesse, Australie.

 

« Je me prépare des plats burundais. Je m’imagine que je suis au resto et je positionne les plats comme ils le font chez nous. Ce qui me manque le plus ce sont les brochettes de « Chez Gérard ». Ce ne sont pas les meilleures du pays mais ça me manque quand même. » Irakoze, en Algérie.

 

Propos recueillis par Miranda Akim’