Bujumbura ,la capitale économique du Burundi est de plus en plus frappée par de sérieuses inondations liées aux changements climatiques exacerbant les inégalités économiques. Selon le rapport sur le développement humain 2019, pour faire face aux changements climatiques et aux inégalités économiques, il faudrait la tarification du Carbonne.
En novembre 2019, le quartier UWINTEREKWA a connu de sérieuses inondations dues à la pluie diluvienne. Ces inondations ont causé des dégâts matériels et emporté de vies humaines. Selon le ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes, les pluies du 21 Novembre 2019 ont emporté 12 vies et blessé 12 personnes sans parler des dégâts matériels.
En décembre dernier, des pluies torrentielles ont encore fait parler d’elles à KIYANGE en zone Buterere. Elle a emporté 748 ménages en laissant derrière elle 3740 déplacés à en croire le Bureau de la coordination des affaires humanitaires OCHA BURUNDI. Des déplacés qui souvent sont confrontés aux mauvaises conditions de logements et à l’insécurité alimentaire mettant en cause leur niveau de vie.
A Bujumbura, ce n’est pas la première fois qu’un phénomène d’une telle ampleur s’observe. En Février 2014, des eaux de pluies avaient frappé à Gatunguru et à Carama, emportant des vies humaines et causant des dégâts matériels.
Les effets des changements climatiques laissent nos familles ruinées et nuisent au développement humain de nombreuses façons selon le rapport de l’indicateur humain sorti par l’Organisation des Nations Unies (ONU en sigle). Selon le même rapport, outre que les changements climatiques seront à l’origine des mauvaises récoltes et des catastrophes exacerbant les inégalités économiques et ils causeront 250.000 morts dans le monde, le Burundi inclus, de plus par an des suites de la malnutrition, du paludisme, de la diarrhée et du stress thermique entre 2030 et 2050.
Selon le rapport de l’ONU, la tarification du carbone en est une des solutions envisageables pour s’attaquer en même temps aux inégalités économiques et à la crise climatique qui feraient progresser les pays, le Burundi y compris, vers un développement humain non exclusif et durable.
Arthur BIZIMANA