L’ambassade de France et l’AUF s’associent dans l’appui à l’employabilité des jeunes

L’ambassade de France et l’AUF s’associent dans l’appui à l’employabilité des jeunes

L’ambassade de France et l’AUF s’associent dans l’appui à l’employabilité des jeunes ©Akeza.net

Au bout d’une semaine de formation en entrepreneuriat de base, une soixantaine d’étudiants venus de différentes universités de Bujumbura ont participé, ce vendredi 12 octobre 2018, à une cérémonie de remise de certificats sanctionnant la participation à cette formation. Une cérémonie présidée par Mr Alexis KWONTCHIE Directeur Antenne Grand Lacs de l’Agence Universitaire de la Francophonie accompagné de Mr Jean-Paul MORTELETTE, Conseiller Francophonie à la Coopération Française et du Dr Valos RUNYAGU, Directeur Assurance Qualité de l’Université du Burundi.

La formation qui s’est tenue du 28 septembre au 12 octobre 2018  est la première d’une série de formation destinée aux diplômés et qui entre dans le cadre d’un programme d’appui à l’employabilité par l’entrepreneuriat. Le programme qui s’étend sur une période d’une année  devrait permettre à ces jeunes diplômés à travers des formations certifiantes et le coaching de passer de l’idée d’une entreprise à la création de celle-ci tout en la rendant viable et solide. Avec l’appui technique du BBIN (Burundi Business Incubator), les participants à ce programme bénéficieront d’une série de formation et d’un accompagnement individualisé.

Pour l’Ambassade de France au Burundi, ce programme s’inscrit dans une logique d’accompagnement de la professionnalisation de l’université et l’employabilité des jeunes, affirme ainsi MORTELETTE. Et d’ajouter que cela est une priorité pour la l’AUF et l’Ambassade de France. Par ailleurs, il a annoncé que 3 filières d’enseignement supérieur seront soutenues en 2019. Cela par l’adaptation des curricula de ses filières au secteur professionnel, par le renforcement de ce secteur par l’emploi et par l’intervention des professionnels dans ces filières. Un projet qui fait partie du Programme d’appui à l’impact socio-économique de l’enseignement supérieur (PRISEE).

Par ce programme, l’Ambassade vise à renforcer le lien de l’université avec l’emploi mais aussi avec l’éducation et la francophonie.

 

Parvenir à la création d’entreprises viables et solides

Sélectionnés après avoir remplis un questionnaire en rapport avec leurs différents projets, les 60 étudiants ont en un premier lieu participé à une formation sur l’entrepreneuriat de base. Une formation au bout duquel il ont passé un test d’évaluation des notions apprises. A la suite de ce test, 40 diplômés seront retenus pour la suite du programme qui consiste en d’autres formations plus approfondies sur l’entrepreneuriat.

Ce sont au final une trentaine de projets qui seront retenus et ces derniers bénéficieront de formations certifiantes, d’accompagnement et de coaching personnalisés devant aboutir à la création effective d’une entreprise. Le but ici est de permettre de créer au minimum une quinzaine d’entreprise d’ici la fin de l’année 2019 qui viendront grossir les rangs des pourvoyeurs d’emplois au Burundi.

Pour Mr Jean-Paul MORTELETTE, cela est une façon d’aider le pays et les individus par l’activité. « Faut imaginer que créer 15 entreprises, c’est peut-être multiplié par 5 le nombre d’emploi créé », a-t-il dit.

Le programme est donc une occasion de permettre non seulement aux jeunes diplômés d’échapper au chômage qui touche profondément le pays, mais c’est également une façon de permettre à ceux-ci de participer activement au développement de leur communauté et du pays en générale.

 

Moïse MAZYAMBO