La nouvelle vague de mannequins burundais : Divine Dusabe, 24ans

La nouvelle vague de mannequins burundais : Divine Dusabe, 24ans

Si pour certains le mannequinat parait comme une perte de temps, pour les autres c’est un métier gagne-pain qu’il ne faut pas dévaloriser. Les jeunes générations sont nombreuses à être envoutées par cet art qui prend de plus en plus d’ampleur dans certains pays. Au Burundi, une nouvelle génération de mannequins a vu le jour, on les verra défiler sur différentes passerelles. Divine Douce Dusabe,  l’un des mannequins burundais nous raconte son expérience.

Née en 1994, Divine Douce Dusabe est un jeune mannequin qui essaie de valoriser sa carrière. C’est en 2013 que Divine a commencé à se familiarise avec cet art. A cette époque elle a débuté sa carrière lors d’un évènement de la mode « collection Kwezi » organisé par Burundi Agency of Beauty and Events(Babe) à Bujumbura. Cet évènement était piloté par un créateur remarquable qui s’inspirait de la tradition burundaise dans ses collections, Guy Richard Maza.

 

Petit à petit l’oiseau fait son nid

Divine ne s’est pas arrêté par là. Elle a continué à vivre sa passion jusqu’à prendre part dans différents évènements sur la mode organisés au niveau régional. C’est notamment lors de l’évènement Abryanz style and fashion awards éditions 2017 et 2018 en Ouganda, Kampala Fashion Week 2018,World Fashion Day 2018 en Ouganda, Pearl of Africa Fashion Awards(Pafa)2018 en Ouganda, Diaspora Fashion Show éditions 2017 et 2018 en Ouganda où elle a défilé pour les stylistes Latif Madoi et Martha Jabot d’origine ougandaise.

Mesurant 1m85, Divine indique que ce métier est en vogue dans d’autres pays et fait vivre pas mal de familles. Ce n’est pas une perte de temps, dit-elle. « Il faudrait laisser les jeunes vivre leur passion, les laisser tenter leur chance surtout ceux qui sont intéressés par la mode. Nous n’avons pas tous les mêmes préférences. Par exemple, chez moi, les parents nous soutiennent parce qu’on est 4 dans la mode mais il y a nos voisins qui ne comprennent pas », se confie Divine.

Cette passionnée de la mode a fait savoir que des fois grâce à sa participation dans différents évènements, elle parvient à gagner un peu d’argent. « Si on s’y met à fond, on peut vraiment vivre de ça », a-t-elle indiqué. Son plus grand rêve: « participer dans des défilés internationaux, devenir une ambassadrice d’une maison de couture ou d’un produit de grande marque et remporter des prix dans le domaine de la mode ». Ainsi donc le mannequinat est bien plus qu’une perte de temps !

 

Fleurette HABONIMANA