Bujumbura : La main, la tête,…des véritables « points de vente »

 

 

En plein centre-ville de Bujumbura, le commerce ambulant est monnaie courante. Souvent, ce commerce dit de rue ou informel est exercée par des  garçons mineurs. Mais à ce phénomène s’est ajouté les femmes en grand nombre après le départ en fumé du marché central de Bujumbura en Janvier 2013. Et leurs points de vente n’est autres que la main, la tête et très rare sur terre.

 

 

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Avec ce commerce, des petits articles sont écoulés, ici peut-être cité entre autres: les bonbons, des biscuits,  les baignés, les arachides et autres petites articles pour manger. Mais à cela s’est ajouté d’autres articles qui auparavant (avant la catastrophe qui est arrivée au Marché Centrale de Bujumbura) ne se retrouvaient pas dans ce genre de commerce. Ce produit sont les légumes, les fruits, les ndagala, les chaussures, les vêtements.

 

 

Le soir, vers 19h, sur la petite avenue qui passe à l’Ouest des ruines de l’ancien marché, juste devant l’endroit dénommé « Plaza », des petits stands s’improvisent jusqu’aux alentours de 22h. Des chaussures, des vêtements sont en grand nombre. « Sorode !sorode ! inoti ya 2 mille gusa » (Solde !solde ! à 2 mille francs seulement), crient les vendeurs à haute voix et intelligible  voix. Les vendeuses, torche en main, assises par terre, à crier leurs produits jusqu’à ce que leurs voix se fatiguent et s’entrecoupent.

 

 

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Dans toutes ces situations décrites, que ce soit le jour ou le soir, ces vendeurs et vendeuses  joue au chat cet à la sourie avec les agents de la Police. Des fois, leurs articles sont confisqués  et des pleures (chez les dames) s’en suivent mais, sans pour autant les empêcher de revenir le lendemain.

 

 

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